Pour illustrer ce dont je vous parlais dans mes expériences de vie, concernant la répercussion du psychique sur le somatique, je vous renvoie à cet article publié sur Esprit Science Metaphysique.com.
Je le trouve plutôt bien résumé.
http://www.espritsciencemetaphysiques.com/la-douleur-du-corps-est-liee-a-la-douleur-spirituelle-et-emotionnelle.html
Sinon, je vous recommande le livre "Dis-moi où tu as mal, je te dirai pourquoi" de Michel Odoul.
Outre le fait qu'il recense et détaille les différentes zones douloureuses et les possibles raisons à ces douleurs, il permet aussi une réelle remise en question et un premier pas vers le lâcher prise.
Alors bonnes lectures et à bientôt !
Aujourd'hui, mes Fées ont fait ... par Maggy G. Bell
Au coeur de ce blog, vous retrouverez toutes mes créations textiles, pâte polymère, déco, romans et tellement plus... Alors, n'hésitez plus à pousser la porte de Maggy...
samedi 2 juillet 2016
jeudi 9 juin 2016
Et ainsi, je ressens...
ENERGIE n.f (gr. force en action)
En physique classique et en chimie, il ne peut y avoir création ou disparition d'énergie, mais seulement transformation d'une forme en une autre (principe de Mayer) ou transfert d'énergie d'un système à un autre (principes de Carnot)...
Le Larousse
Lorsque nous nous sommes quittés la dernière fois, je vous parlais de la notion d'amour universel. C'est, à mon sens, la notion principale lorsqu'on parle d'énergétique. En tout cas, c'est ainsi que cela fonctionne avec moi.
Toutefois, il est d'autres notions tout aussi importantes qui nous permettent de comprendre comment ressentir cet amour en toutes situations. Cela demande de l'entraînement, mais c'est possible ! Tout est possible ! Comme rester calme et serein face à votre boss qui, pris d'une soudaine folie hiérarchique, vous aboie dessus sans raison apparente pour vous (peut-être ne sait-il même pas pourquoi il perd le contrôle à ce point ? Dans ce cas, faites-lui lire ce post !)... Rester zen face à votre progéniture qui, pour la trentième fois en quinze secondes, vient de vous répéter le "maman" tant attendu lorsque vient la parole, mais qu'on aimerait parfois ne plus entendre quand on est fatigué et qu'on a dit non à une requête qui leur tient à coeur... Diffuser une aura d'amour vers une personne agressive en face de vous au lieu de surenchérir sur son hostilité...
Il faut pour cela avoir conscience de la circulation des énergies. Savoir les ressentir dans notre corps et dans notre environnement.
Ce qui nous amène à la question : qu'est-ce que l'énergie ? Où la trouve-t-on ?
Si je vous dis ce mot, "énergie", comment le qualifierez-vous ? Peut-être me parlerez-vous du lapin rose de Duracell ? De l'énergie solaire, éolienne, thermodynamique, géothermique, électrique, hydraulique, chimique, thermique, rayonnante, nucléaire, fossile, de la dynamo ? Ou peut-être encore de l'énergie débordante de vos bambins dont nous avons déjà fait mention plus haut ? Vous me parlerez d'alimentation, de repos, de soleil...
Mais peut-être me parlerez-vous aussi de la planète Pandora, dans Avatar ?
Toutes les inventions de l'Homme pensant créaient une énergie, et proviennent de l'énergie. L'énergie primale.
Celle-ci n'est pas palpable, ne se voit pas (pour la majorité des gens), et pourtant, elle se ressent. Elle est présente en tous et toutes choses. On la trouve bien sûr dans le vivant - c'est ce qui permet le mouvement, ou tout simplement la vie - mais aussi dans les choses dites inertes. Qu'elles soient créations de la nature ou créations de l'homme, l'énergie circule en elle. Qu'elles soient humaines, animales, végétales, minérales, ou encore objets de la vie courante, l'énergie y est présente.
Vous êtes sceptiques en ce qui concerne les objets ? Laissez-moi vous donner un exemple : prenez une chaise en fer. Laissez-là tout un hiver dehors. Quand vous allez vouloir vous en servir aux beaux jours, il y aura très probablement de la rouille dessus, ce qui signifie qu'il y aura eu une interaction entre l'environnement et le métal, une réaction chimique. Si cette chaise était si inerte qu'on peut le penser à premier abord, elle serait restée telle quelle ! Sa structure ne se serait pas modifiée !
De même, laissez cette chaise en fer en plein soleil. Lorsque vous allez vous asseoir dessus, elle sera brûlante. Le rayonnement solaire aura modifié sa masse moléculaire, et aura modifié l'énergie déjà présente.
Comme cette chaise avec le soleil, nous "rechargeons" nous aussi notre énergie vitale. Par l'alimentation, bien sûr, par le repos, par le soleil, par les massages... Nous avons dans notre ADN des protéines spécifiques (les mitochondries) qui permettent de fournir de l'énergie à nos cellules. Il est prouvé que le massage, entre autres, active la synthèse de ces protéines, ce qui permet une récupération plus rapide. Je ne rentrerai pas dans les détails ; je ne m'y connais pas assez en physique pour cela, mais ces exemples montrent bien la complexité de la notion d'énergétique.
On peut expliquer beaucoup de choses avec la science, mais cela ne fait pas tout. Cela ne nous aide pas à ressentir : nous ressentir nous-même, ressentir le monde qui nous entoure, pour être en paix avec soi-même et avec les autres.
Nous pouvons apprendre à ressentir l'énergie, à la faire circuler librement dans notre corps.
Je ne vous parlerai pas des chakras aujourd'hui, car cela me prendrait trop de temps. Ce sera pour un prochain post dans lequel je traiterai du lien entre ces centres énergétiques et la couleur, les sons, les vibrations. Mais en attendant, je vous propose un exercice.
EXERCICE :
Asseyez-vous, sur une chaise, ou en tailleur, comme vous vous sentez le mieux. Gardez le dos bien droit. Fermez les yeux et respirez tranquillement (la respiration se fait en abdominal : c'est le ventre qui doit travailler, pas la cage thoracique. Oubliez vos poumons pour le moment !) Concentrez-vous sur votre respiration.
Lorsque vous sentez que vous êtes serein, soufflez profondément. Visualisez cette expiration qui descend le long de votre corps, qui part dans vos jambes qui se prolongent dans la terre. Imaginez cette énergie produite qui étire vos orteils en racines qui viennent s'ancrer dans le sol.
Puis, sur l'inspiration, faites remonter l'énergie depuis ces racines jusqu'au sommet de votre crâne.
Le retour de l'énergie vers le sol se fera alors à partir du sommet du crâne, et ainsi de suite.
Pour vous aider à visualiser, vous pouvez utiliser un code couleur, par exemple : l'inspiration sera bleue, alors que l'expiration sera rouge.
Il n'y a pas de codes précis. C'est à vous de prendre conscience de ce qui aura le plus de sens à vos yeux.
Faites-le autant de fois que vous le souhaitez ! C'est à consommer sans modération ! Sentez l'énergie circuler, sentez votre esprit s'ouvrir et s'emplir d'amour ! Sentez le positivisme vous envahir !
Si vous n'y arrivez pas tout de suite, ce n'est pas grave ! Plusieurs essais sont parfois nécessaires avant de réussir à se relaxer. C'est à force de pratiquer que vous ressentirez l'énergie circuler en vous. Cela peut être déstabilisant au début : sensation de fourmillements, de chaleur, de froid, d'engourdissement, cela est personne-dépendant. Recevez tout cela. N'en ayez pas peur. Accueillez ces sensations nouvelles. A vous de décoder, à vous de recevoir, à vous de ressentir !
A vous de jouer !
jeudi 26 mai 2016
Un peu de home staging, ça vous dit ?
Chose promise, chose dûe !
Dans cette vidéo, je vous explique comment customiser des portes de placards avec des photos.
J'espère que ça vous plaira ! ;-)
Bon visionnage, et à bientôt !
dimanche 22 mai 2016
Et ainsi... j'aime.
Aujourd'hui plus que jamais, nous avons besoin d'aimer et de nous sentir aimés.
N'en avez-vous pas assez d'entendre des personnes désabusées se plaindre pour tout et pour rien ?
" Oh ! Il fait pas beau aujourd'hui ! Pfff... Forcément, c'est aujourd'hui que je voulais aller à la mer !" Eh bien ! Enfilez un imper et des bottes et allez-y !
" Oh là là ! Tu as vu Machin ? Il a changé de lunettes ! Qu'est-ce que c'est moche ! " Peut-être dans votre idée ! Mais dans la sienne, s'il a choisi cette paire de lunettes, c'est que ça lui plait ! Alors, arrêtez de juger !
Et si, au lieu de nous plaindre à tout bout de champ, nous essayions d'envoyer de l'amour autour de nous ! Faites l'essai un instant : fermez les yeux et pensez à une personne qui vous est très chère. Pensez à elle et laissez l'amour que vous avez pour elle vous inonder. Une fois que vous ressentez ce sentiment de plein amour, émettez l'intention que vos amis, votre famille, vos voisins, et le monde entier ressente un tel amour... Vous verrez, ça marche ! On se sent tellement mieux lorsqu'on déborde de cet amour universel !
Depuis que je suis enfant, je suis convaincue que l'Amour fait tout. Et aussi loin que remonte ma mémoire, j'ai travaillé sur moi pour que cet Amour soit toujours présent.
N'en avez-vous pas assez d'entendre des personnes désabusées se plaindre pour tout et pour rien ?
" Oh ! Il fait pas beau aujourd'hui ! Pfff... Forcément, c'est aujourd'hui que je voulais aller à la mer !" Eh bien ! Enfilez un imper et des bottes et allez-y !
" Oh là là ! Tu as vu Machin ? Il a changé de lunettes ! Qu'est-ce que c'est moche ! " Peut-être dans votre idée ! Mais dans la sienne, s'il a choisi cette paire de lunettes, c'est que ça lui plait ! Alors, arrêtez de juger !
Et si, au lieu de nous plaindre à tout bout de champ, nous essayions d'envoyer de l'amour autour de nous ! Faites l'essai un instant : fermez les yeux et pensez à une personne qui vous est très chère. Pensez à elle et laissez l'amour que vous avez pour elle vous inonder. Une fois que vous ressentez ce sentiment de plein amour, émettez l'intention que vos amis, votre famille, vos voisins, et le monde entier ressente un tel amour... Vous verrez, ça marche ! On se sent tellement mieux lorsqu'on déborde de cet amour universel !
Depuis que je suis enfant, je suis convaincue que l'Amour fait tout. Et aussi loin que remonte ma mémoire, j'ai travaillé sur moi pour que cet Amour soit toujours présent.
Vers l'âge de 8 ans, une
image m'apparaissait régulièrement en rêve : j'étais adulte, concubine
sous quelque dynastie chinoise où j'intriguais pour conserver mon statut
de favorite. Tous les coups étaient permis, et ainsi je pouvais garder
une emprise sur ce qui m'entourait. A cet âge, je ne savais pas ce
qu'était réellement une concubine, ni les dessous perfides du pouvoirs.
Et pourtant, tout cela me semblait tellement réel ! Comme une
réminiscence d'une vie antérieure. C'était vraiment troublant et ces
images m'ont suivi pendant toute mon enfance et mon adolescence. Malgré
mon jeune âge, je l'analysais alors comme une mise en garde : je ne
devais pas reproduire ce même schéma. Je ne voulais pas être cette femme
dépourvu de bonté et d'honnêteté. Je ne voulais faire souffrir
personne, contrairement à ce que faisait la concubine.
Mon
caractère d'alors était tel que je pouvais parfois être blessante dans
mes propos, alors qu'à mon sens, je n'édictais que des évidences. Ma
spontanéité et mon honnêteté étaient souvent poussés à l'extrême et je
devais apprendre à y mettre un peu plus de diplomatie. Avant ce rêve, je
ne savais pas encore que le poids des mots peut apporter de grands
maux. Cette confrontation avec la concubine m'en fit prendre conscience.
C'est pourquoi, à partir de ce jour, je commençais à ériger des
barrières avec des règles très strictes qui me permettaient de rester
fidèle au sens que je voulais donner à ma vie. Je voulais qu'elle ne
soit qu'Amour.
Alors, lorsque je me
rendais compte que j'avais été blessante, ce qui malgré tout m'a suivi très longtemps (et je ne nierai pas ne jamais l'être aujourd'hui encore ; qui le pourrait ?) l'image de moi/concubine
m'apparaissait à nouveau et me rappelait à l'ordre.
Plus
tard, au collège, je continuais sur ce chemin. Je n'étais pas
précisément le genre "populaire"... J'avais des lunettes, j'étais mal
habillée (trop fine et grande pour trouver des pantalons adaptés), des
cheveux tellement raides qu'ils étaient impossibles à coiffer... Bref,
le genre de personnes qui préfère souvent se mettre en retrait. Mon
hypersensibilité me faisait percevoir les injustices qui sont monnaie
courante en cours de récréation, comme intolérables, et je le disais !
Je m'érigeais comme défenseur de la veuve et de l'orphelin. Bon,
d'accord, au collège, des veuves, on n'en voit pas beaucoup, mais
j'essayais de défendre ceux que les normes sociales rejetaient
injustement. Cela me valait bien souvent d'être seule, mais je préférais
cela plutôt que devoir supporter l'intolérance prépubère.
Bizarrement,
ceux dont j'étais souvent la cible venaient me voir lorsqu'ils avaient
un problème. Ils venaient se confier à moi. Je me sentais valorisée par
leur confiance d'un instant, car c'était de cela qu'il s'agissait : ils
savaient que je n'irais rien répéter à personne, et que mon ouverture
d'esprit leur permettrait d'avancer. Certains pensaient que je
deviendrais nonne : "tends la deuxième joue", et tous ces trucs... Ils
pensaient que j'allais à la messe tous les dimanche, car malgré leurs
railleries, je continuais de les écouter...
Pourquoi
toujours tout ramener à la religion ? La foi est bien plus forte que la
religion. Elle est Amour. Amour de son prochain quel qu'il soit. Amour
de la nature. Sensations pleines et entières. La foi est la vie, l'amour
de la vie, l'Energie est la vie. L'Amour universel est l'Energie
créatrice et destructrice. L'Amour fait et défait...
J'aime mon prochain, et je suis fière de le crier haut et fort.
Avez-vous remarqué à quel point certains peuvent être troublés lorsqu'on les regarde dans les yeux ? Avez-vous remarqué comme certains peuvent être renfermés sur eux-même, mais lorsqu'on leur sourit avec un regard bienveillant, leur visage s'illumine et la communication devient bien plus aisée ? Bien entendu, ça ne marche pas à chaque fois... Manifester de l'amour pour son prochain peut souvent être vécu comme une marque de faiblesse... Et pourtant, c'est une force ! Une force vitale !
Et même si certains me font souffrir, ou font souffrir le monde, quelle doit être leur souffrance pour pouvoir s'imposer cela !
La haine se propage facilement. L'amour demande davantage de travail, mais il en vaut vraiment la peine !
Un jour, lors d'un salon du livre dans le nord de la France, je discutais de mes romans avec un monsieur d'une soixantaine d'année. Celui-ci, bien que me semblant sceptique, m'écoutais attentivement. Soudain, il se mit à rire :
- " En fait, vous êtes peace and love !" me dit-il.
- " Et pourquoi pas ? Pourquoi l'Amour ne pourrait-il pas gouverner nos vies ? Pourquoi ne serait-il pas concevable de pouvoir donner à son prochain sans rien attendre en retour ? C'est l'Amour Universel qui nous donne notre force ! Je sais que tout n'est pas toujours tout rose, mais la vie n'a que la signification qu'on lui donne ! Voyez-la toute noire, et c'est ainsi qu'elle sera. Peignez-la aux couleurs de l'arc-en-ciel, et elle sera éclatante !"
Nous avons discuté pendant un long moment (il n'y avait pas foule ce jour là ! Mais cela a permis ce bel échange !), puis il est reparti. Quelques heures plus tard, ce monsieur est revenu, intrigué malgré tout par mes paroles. Le message était passé. Il m'acheta le premier tome et vous savez quoi ? Il m'offrit un livre qu'il était allé acheter exprès pour moi à la librairie à côté du salon : "Le livre des coïncidences" du Dr Deepak Chopra. Je ne savais que lui dire, alors je le pris dans mes bras, geste tellement simple mais que l'on n'ose souvent pas. Il parut gêné un instant puis s'abandonna à mon étreinte. Lorsque nous nous séparâmes, il me prit les mains et me dit simplement "merci".
-"Merci de quoi ? C'est vous qui m'avez fait un cadeau !"
Pour toute réponse, il me fit un clin d'oeil et partit. Si ce n'est pas ce sentiment d'Amour Universel, je ne sais pas ce que c'est !
Alors aimez-vous les uns les autres, que diable ! Vos vies n'en seront que plus emplies !
Et à vous qui me suivez, à vous qui riez devant ma naïveté, à vous qui pensez que je ne raconte que des bêtises, à vous qui comprenez et qui aimez, je vous le dis : JE VOUS AIME !
samedi 21 mai 2016
Une robe légère pour petite fille.
Et si nous faisions une petite pause couture ?
Sans manches pour l'été, ou avec un tee-shirt dessous pour la mi-saison, voici la robe que j'ai confectionnée pour ma fille.
Sans manches pour l'été, ou avec un tee-shirt dessous pour la mi-saison, voici la robe que j'ai confectionnée pour ma fille.
Il s'agit du patron Simplicity 7713, modèle A.
jeudi 19 mai 2016
Et ainsi, je (re)nais... 4
Lorsque nous nous sommes quittés la dernière fois, je venais de vous expliquer que je m'étais enfin réveillée. La route est parfois parsemée d'embuches, mais elle vaut la peine d'être vécue. Moi, j'en suis sortie grandie. Et ma renaissance ne faisait alors que commencer...
Lorsque j'essaie d'analyser les raisons qui m'ont poussée dans cette épreuve, je me dis que le cerveau est vraiment une machine formidable. Complexe, mais impressionnante... Je m'étonne des capacités de notre cerveau à emmagasiner une foule d'informations mais à ne nous les restituer que lorsqu'il estime que nous sommes prêts à les recevoir.
Mes douleurs sont apparues en 2009, alors que nous venions juste de nous installer dans notre département d'origine après 8 ans d'absence. C'était ce que nous attendions depuis 5 ans car nous voulions nous rapprocher de la famille dont nous nous étions éloignés pour des raisons professionnelles. Notre fils grandissant, nous souhaitions qu'il puisse connaître ses parents proches et non les voir juste une fois de temps en temps.
Lorsque nous sommes revenus, nous avons vécu pendant 5 mois chez mes parents, en attendant la vente de notre maison. Même si nous nous sommes toujours senti pour le mieux chez eux, et malgré l'amour que j'ai pour mes parents, le fait de ne plus être chez moi, dans le foyer que je me suis construit, me donnait l'impression d'être dépossédée de ma liberté d'agir.
Mon fils se trompait régulièrement et appelait ma mère "maman" alors qu'il m'appelait par le surnom de sa grand-mère. Il était grand temps que nous retrouvions notre vie à trois !
Associé à cela le changement de secteur d'activité professionnelle, avec des services de soins beaucoup plus techniques et, dans mon ressenti, beaucoup plus impersonnels que ce que j'avais connu jusqu'alors, je me sentais complètement perdue. Impuissante... Comme si je ne gérais plus ma vie.
Et d'après vous, quel membre nous permet d'interagir avec le monde qui nous entoure ? La main, bien sûr ! Et ce n'est pas anodin si mes douleurs ont débuté à cette période, en commençant par les mains, pour se répandre dans tout mon corps, me rendant à proprement parler "incapable" d'agir, d'interagir, d'être.
Mon cerveau, dans toute la complexité qu'il recèle, s'était bloqué sur ce sentiment d'impuissance, comme annihilant mes expériences passées. Tout ce que j'avais vécu auparavant et qui m'avait faite telle que j'étais alors, n'avait jamais existé...
Ma rencontre avec Louise, ainsi qu'avec Richard et Hélène m'apporta alors bien plus que je ne pourrai jamais l'exprimer. Ils me permirent, tous d'une manière différente mais tellement similaire, de renaître, de retrouver la personne que j'étais, mais grandie par une vision nouvelle.
Non seulement Louise me retira mes douleurs en m'aidant à libérer l'énergie que j'avais bloquée en moi par ma souffrance morale (à noter que la douleur est d'ordre physique alors que la souffrance est morale), mais elle me permit de comprendre quelque chose de fondamental : je n'écoutais plus mes intuitions...
Pour elle, les intuitions étaient des paroles formulées par des anges-gardiens pour nous permettre d'avancer. Bien que cette notion d'anges-gardiens ne me parle pas, ses intuitions faisaient écho avec mon vécu et mon ressenti. Je prenais conscience que ce qu'elle appelait les anges-gardiens était ce que je nommais pour ma part "mon Jiminy Cricket" personnel : la petite voix de la raison qui nous guide pour peu qu'on lui laisse une place.
Quant à Richard, la relation que nous avions instaurée était celle d'un élève avec son maître. Je posais des questions, nous échangions nos points de vue sur la question, en laissant toujours une ouverture sur autre chose. Il me parlait de physique quantique, de lâcher-prise, d'énergies se transmettant par des canaux multiples et divers. Selon lui, toute personne possédait en elle la capacité de soulager, et même de guérir. En restant à sa place de canal pour l'énergie, chacun peut apporter quelque chose à l'autre sans prendre l'énergie qui lui serait néfaste.
Et c'est ainsi que je m'ouvrit au Reiki.
Richard et Hélène sont praticiens en Reiki. Richard est maintenant Maître Reiki (entendre le mot Maître au sens sensei, le maître qui peut transmettre un enseignement au Japon). Il ne l'était pas encore à l'époque.
Peut-être connaissez-vous cette technique de soins énergétiques, mais si ce n'est pas le cas, je vais vous éclairer.
Le Reiki est né au Japon, initié par Mikao Usui (né en 1865). "Rei" signifie l'esprit universel et transcendental. "Ki" est l'énergie vitale.
Le praticien en Reiki sert donc de canal à cette énergie universelle pour transmettre au patient, par l'imposition des mains à divers endroits du corps, une énergie qui va venir activer la propre énergie de guérison du recevant, si ce dernier est prêt à faire le travail. Le praticien ne puise jamais en lui, mais dans le sol, dans l'éther, dans toutes choses : c'est l'énergie universelle. En restant seulement canal, il n'influence pas le recevant, et le recevant n'influence pas non plus le praticien.
Ce qui apparaît comme un don lorsqu'on parle de magnétiseurs est en fait quelque chose d'inné pour tous dans ce concept du Reiki, pour peu qu'on soit prêt à l'activer. Certes, chacun nait avec une force vitale différente, et sera capable de communiquer l'énergie avec plus ou moins de force, mais le fait est que l'énergie étant en tous et toutes choses, elle est communiquée on ne peut plus naturellement pour qui sait la percevoir, et la recevoir.
Cette pratique m'a parlé aussitôt. Elle m'est apparue comme un moyen de continuer à communiquer cette énergie que j'ai toujours transmise (dans ma vie de tous les jours comme dans mon métier), en grande partie par l'amour de mon prochain, mais je n'ai pas su me protéger. En étant un canal, on est protégés et c'est ce que je voulais apprendre par-dessus tout. Mais je ne voulais pas être formée par un inconnu. Les dérives sont rapides dans les médecines parallèles, et les "gourous" y sont nombreux.
J'avais pleine confiance en Richard (et c'est toujours le cas) et j'allais attendre qu'il soit passé Maître pour devenir à mon tour praticienne en Reiki.
Toutes ces discussions m'ont ouvert les yeux. J'ai réalisé qu'avant cette phase "fibromyalgique", et depuis l'enfance, j'avais naturellement été proche de ces préceptes.
A l'adolescence, la méditation me permettait de ressentir les choses autour de moi, de développer mon empathie. Mon caractère psychorigide m'empêchait de m'égarer, me permettait de rester ancrée dans la réalité, bien au chaud en sécurité.
Mon oncle, en m'emmenant sur des dolmens, me fit prendre conscience qu'il existait quelque chose d'infiniment plus subtil que toutes les règles qui régissaient ma vie. L'énergie était naturelle, en toute chose, et m'ouvrait à d'autres possibilités. Je la ressentais, me connectais à elle par la méditation.
Lorsque le temps fut venu pour moi de choisir une orientation professionnelle, deux choix s'imposèrent à moi : les Beaux-Arts, ou la sécurité d'un BTS Tourisme. Mon mode de pensée d'alors m'entraîna vers la sécurité, alors que ma petite voix intérieure voulait me mener vers l'art.
C'est à cette époque que je m'installais avec l'homme qui allait devenir mon époux. Je vivais d'amour et d'eau fraîche. Je n'avais plus de place pour les énergies... bien que je ressentais régulièrement une présence à mes côtés que j'attribuais à ma grand-mère récemment décédée. Etait-ce pour me rassurer, ou était-elle présente à mes côtés ? Je n'en sais rien. Quoi qu'il en soit, je choisissais d'attribuer ce courant d'air qui me frôlait à sa bienveillance.
Après mes études et un bref passage sur la région parisienne, nous allions nous installer en Normandie. C'est là que je fis la connaissance de Rose, une jeune femme de quelques années mon aînée. Elle se formait à la pratique de la sophrologie en dehors de son temps de travail. Quelle douceur émanait d'elle ! Quelle philosophie de vie me faisait-elle entrevoir ! Sans s'en rendre compte, elle me reconnectait aux Energies que j'avais oubliées. Elle me conseilla un roman qui devint mon livre de chevet pendant longtemps, et que je vous conseille à mon tour : "La prophétie des Andes" de James Redfield. L'auteur nous emmenait dans un récit d'aventure sur fond de quête mystique, où il expliquait avec une simplicité déconcertante toute la complexité de la nature et des circulations d'énergie. De la perception de l'aura au libre arbitre de chacun, il me fit voir le monde d'une autre façon.
C'est ainsi que je commençais à tester ses préceptes dans la vie de tous les jours : mettant mes mains en coupe autour de l'une de mes plantes vertes, je lui communiquais tout mon amour. Elle poussa bien plus vite que mes autres plantes (de la même espèce), s'épanouissant davantage que ces dernières.
Pendant ma grossesse, lorsque je plaquais mes mains sur mon ventre, je communiquais à mon bébé tout mon amour. Aussitôt, il venait se caler dans le creux de ma main et bougeait doucement, comme pour accueillir ma caresse. Et il restait ainsi jusqu'à ce que je retire mes doigts.
Plus tard, après avoir repris mes études pour devenir infirmière, j'allais voir un ostéopathe d'un nouveau genre. Tous ceux que j'avais vus jusqu'à présent étaient des "craqueurs". Ils faisaient craquer les articulations pour remettre le corps en place. Celui-là n'agissait pas ainsi. Il faisait des manipulations douces. En posant ses doigts juste à la base de mon cou, il fit se réaligner mes membres. Je sentais mes jambes bouger toutes seules, mon bassin se mouvoir, mon dos se réaligner jusqu'à mes cervicales et mon crâne. Aujourd'hui, il ne reste plus beaucoup de craqueurs, mais il y a 10 ans, les choses étaient différentes.
N'étant pas initiée aux techniques énergétiques, je m'étais cependant interrogée sur la décoration japonisante du cabinet de l'ostéopathe, où l'on pouvait voir une photo d'un homme japonais, des diplômes multiples... Avec le recul, je me demande si je ne venais pas d'avoir mon premier contact avec le reiki... Mais je ne le saurai jamais, car je n'ai pas osé poser de questions...
C'est aussi à cette époque que je commençais à m'intéresser aux vertus des pierres, expérience initiée par ma soeur. Je m'étais acheté un pendule en cristal de roche (plus communément appelé quartz). Par sa composition moléculaire très riche en eau, le quartz est LA pierre la plus proche de l'homme. Je m'en servais bien sûr comme pendule, sa fonction première, essayant de trouver des réponses à mes questions, et le testais pour des soins bénins : la cicatrisation d'une plaie, les coliques du nourrisson... Lorsque j'étais allongée, je le prenais contre moi, le calant au milieu de mon thorax, et attendais. Mon corps se mettait à bouger tout seul, mes membres se réorganisaient comme avec l'ostéopathe.
Je multipliais les expériences de ce genre et cela m'ouvrait à une autre voie. Et alors que je croyais avoir compris quelque chose, mon équilibre se rompait à nouveau avec le déménagement. Mon cerveau se rendormait. Les douleurs apparaissaient, annihilant toutes ces belles expériences en un battement de cil...
On entend souvent cette expression : jamais deux sans trois. Mais pour moi, il est hors de question qu'il y ait une troisième fois... Pas de troisième oubli. Pas de troisième cassure. Et pourtant, je ne changerait mon vécu pour rien au monde ! Ce sont ces épreuves qui m'ont permis de grandir, de devenir plus forte. Et encore aujourd'hui, je continue d'apprendre chaque jour, sur les énergies certes, mais aussi sur la nature humaine, sur les ressentis, sur le monde. Ces apprentissages me suivront toute ma vie. Et je continuerai à les vivre pleinement et en toute conscience.
Et ainsi, je (re)nais...
Toutes ces discussions m'ont ouvert les yeux. J'ai réalisé qu'avant cette phase "fibromyalgique", et depuis l'enfance, j'avais naturellement été proche de ces préceptes.
A l'adolescence, la méditation me permettait de ressentir les choses autour de moi, de développer mon empathie. Mon caractère psychorigide m'empêchait de m'égarer, me permettait de rester ancrée dans la réalité, bien au chaud en sécurité.
Mon oncle, en m'emmenant sur des dolmens, me fit prendre conscience qu'il existait quelque chose d'infiniment plus subtil que toutes les règles qui régissaient ma vie. L'énergie était naturelle, en toute chose, et m'ouvrait à d'autres possibilités. Je la ressentais, me connectais à elle par la méditation.
Lorsque le temps fut venu pour moi de choisir une orientation professionnelle, deux choix s'imposèrent à moi : les Beaux-Arts, ou la sécurité d'un BTS Tourisme. Mon mode de pensée d'alors m'entraîna vers la sécurité, alors que ma petite voix intérieure voulait me mener vers l'art.
C'est à cette époque que je m'installais avec l'homme qui allait devenir mon époux. Je vivais d'amour et d'eau fraîche. Je n'avais plus de place pour les énergies... bien que je ressentais régulièrement une présence à mes côtés que j'attribuais à ma grand-mère récemment décédée. Etait-ce pour me rassurer, ou était-elle présente à mes côtés ? Je n'en sais rien. Quoi qu'il en soit, je choisissais d'attribuer ce courant d'air qui me frôlait à sa bienveillance.
Après mes études et un bref passage sur la région parisienne, nous allions nous installer en Normandie. C'est là que je fis la connaissance de Rose, une jeune femme de quelques années mon aînée. Elle se formait à la pratique de la sophrologie en dehors de son temps de travail. Quelle douceur émanait d'elle ! Quelle philosophie de vie me faisait-elle entrevoir ! Sans s'en rendre compte, elle me reconnectait aux Energies que j'avais oubliées. Elle me conseilla un roman qui devint mon livre de chevet pendant longtemps, et que je vous conseille à mon tour : "La prophétie des Andes" de James Redfield. L'auteur nous emmenait dans un récit d'aventure sur fond de quête mystique, où il expliquait avec une simplicité déconcertante toute la complexité de la nature et des circulations d'énergie. De la perception de l'aura au libre arbitre de chacun, il me fit voir le monde d'une autre façon.
C'est ainsi que je commençais à tester ses préceptes dans la vie de tous les jours : mettant mes mains en coupe autour de l'une de mes plantes vertes, je lui communiquais tout mon amour. Elle poussa bien plus vite que mes autres plantes (de la même espèce), s'épanouissant davantage que ces dernières.
Pendant ma grossesse, lorsque je plaquais mes mains sur mon ventre, je communiquais à mon bébé tout mon amour. Aussitôt, il venait se caler dans le creux de ma main et bougeait doucement, comme pour accueillir ma caresse. Et il restait ainsi jusqu'à ce que je retire mes doigts.
Plus tard, après avoir repris mes études pour devenir infirmière, j'allais voir un ostéopathe d'un nouveau genre. Tous ceux que j'avais vus jusqu'à présent étaient des "craqueurs". Ils faisaient craquer les articulations pour remettre le corps en place. Celui-là n'agissait pas ainsi. Il faisait des manipulations douces. En posant ses doigts juste à la base de mon cou, il fit se réaligner mes membres. Je sentais mes jambes bouger toutes seules, mon bassin se mouvoir, mon dos se réaligner jusqu'à mes cervicales et mon crâne. Aujourd'hui, il ne reste plus beaucoup de craqueurs, mais il y a 10 ans, les choses étaient différentes.
N'étant pas initiée aux techniques énergétiques, je m'étais cependant interrogée sur la décoration japonisante du cabinet de l'ostéopathe, où l'on pouvait voir une photo d'un homme japonais, des diplômes multiples... Avec le recul, je me demande si je ne venais pas d'avoir mon premier contact avec le reiki... Mais je ne le saurai jamais, car je n'ai pas osé poser de questions...
C'est aussi à cette époque que je commençais à m'intéresser aux vertus des pierres, expérience initiée par ma soeur. Je m'étais acheté un pendule en cristal de roche (plus communément appelé quartz). Par sa composition moléculaire très riche en eau, le quartz est LA pierre la plus proche de l'homme. Je m'en servais bien sûr comme pendule, sa fonction première, essayant de trouver des réponses à mes questions, et le testais pour des soins bénins : la cicatrisation d'une plaie, les coliques du nourrisson... Lorsque j'étais allongée, je le prenais contre moi, le calant au milieu de mon thorax, et attendais. Mon corps se mettait à bouger tout seul, mes membres se réorganisaient comme avec l'ostéopathe.
Je multipliais les expériences de ce genre et cela m'ouvrait à une autre voie. Et alors que je croyais avoir compris quelque chose, mon équilibre se rompait à nouveau avec le déménagement. Mon cerveau se rendormait. Les douleurs apparaissaient, annihilant toutes ces belles expériences en un battement de cil...
On entend souvent cette expression : jamais deux sans trois. Mais pour moi, il est hors de question qu'il y ait une troisième fois... Pas de troisième oubli. Pas de troisième cassure. Et pourtant, je ne changerait mon vécu pour rien au monde ! Ce sont ces épreuves qui m'ont permis de grandir, de devenir plus forte. Et encore aujourd'hui, je continue d'apprendre chaque jour, sur les énergies certes, mais aussi sur la nature humaine, sur les ressentis, sur le monde. Ces apprentissages me suivront toute ma vie. Et je continuerai à les vivre pleinement et en toute conscience.
Et ainsi, je (re)nais...
mercredi 11 mai 2016
Et ainsi, je (re)nais... 3
Alors... Reprenons l'histoire de ma renaissance là où nous nous étions arrêtés :
" En conjuguant les soins prodigués par Louise et les paroles échangées avec Richard, une voie vers une certaine conscience commence à s'ouvrir à moi. Je ressens l'énergie que me communique Louise et je me dis que j'aimerais savoir faire cela. Elle soulage mon corps et ses mots rassurent mon esprit.
Ce jour là, lorsque j'arrive chez elle, je sens que quelque chose va se passer... Quelque chose de différent de d'habitude, mais je n'arrive pas à l'expliquer. Je suis sereine, emplie d'amour et de reconnaissance. Elle pose ses mains sur mes épaules, et la douce chaleur envahit mon dos. J'ai appris à connaître cette chaleur, à l'apprivoiser, à prendre en moi cette sensation qui me soulage.
Quand brusquement, mes épaules me paraissent lourdes. Une masse indescriptible m'écrase. Comme j'ai entière confiance en Louise, j'accueille ce poids nouveau et le laisse m'ancrer au sol. Jusqu'à cet instant intense, irréel, où mes muscles semblent littéralement se dénouer, comme s'ils roulaient sous ma peau pour laisser le passage à l'énergie. Celle-ci pousse sur mes épaules, chaude, vibrante, jusqu'à mes omoplates. C'en est presque insupportable ! J'ai l'impression d'être prise dans un étau ! Mais bien que cette sensation soit des plus désagréable, elle n'est rien comparée à la douleur que j'ai pu éprouver depuis tout ce temps, alors je continue de l'accueillir pour ne plus la ressentir. Je me retire en moi, là où je sais que rien ne peut m'atteindre. L'espace d'un instant, je lâche prise et c'est alors que l'énergie déferle en moi. Puissante, vibrante, brûlante de vérités que je ne pouvais voir dans ma souffrance. Elle prend possession de mon corps, de mon être. C'est plus qu'un fourmillement. C'est une rafale qui déferle de mes épaules vers mon corps tout entier, qui circule le long de mes bras jusque dans mes mains qui deviennent rouges, brûlantes, oedématiées par cette énergie que mon corps a bloquée depuis trop longtemps.
Instinctivement, je pose mes mains sur mes cuisses et je sens ce trop plein d'énergie se déverser dans mes jambes et partir dans le sol. C'est alors que mon cerveau s'éveille. Le brouillard dans lequel je me trouvais jusqu'à présent se dissipe. L'énergie remonte le long de ma nuque, au niveau de mon bulbe rachidien. L'image qui m'apparaît alors est celle d'un interrupteur qui bascule sur le mode "marche". Car soudain, la lumière se fait. Elle irradie mon crâne, se répand dans chaque cellule, chaque lobe de mon cerveau. Même si je sais que seuls 10% de notre prodigieux cerveau sont exploité, c'est ainsi que je le ressens. Il se réveille, prend conscience qu'il possède quelque chose d'infiniment plus subtil que tout ce qu'il pouvait me donner jusqu'à présent. C'est l'endroit où se trouve désormais ma zone de confort. Ma zone de réconfort...
Je réalise soudain que je me suis toujours servie de cette énergie. Je me souviens que j'ai toujours été attirée par elle, depuis mon enfance. La douleur m'a-t-elle fait oublier tout cela ? Ou est-elle survenue pour tirer une sonnette d'alarme et m'informer que j'étais en train de me perdre corps et âme ?
Je reviendrai plus tard sur mes expériences de vie qu'à ce moment-là mon cerveau rembobine à toute allure. Pour l'heure, Louise a retiré ses mains de mes épaules mais l'énergie continue d'affluer en moi. Mon corps vibre, mon esprit s'ouvre, se décharge. Je me rend à peine compte que mon visage est inondé de larmes. Ce sont des larmes de bien-être, de bonheur absolu. Je prends conscience que mon calvaire est fini et que je peux maintenant vivre, profiter de l'instant présent sans avoir à me questionner sans arrêt sur le lendemain. Exit la douleur. Exit la souffrance. Exit la fibromyalgie (même si je n'ai jamais laissé la possibilité aux médecins de poser le diagnostic, je reste persuadée que c'est de cela qu'il s'agissait). En cet instant, j'ai envie de jeter tous mes agendas, arrêter de tout planifier. Je veux me libérer de ce carcan psychorigide dans lequel je me suis enfermée depuis l'enfance.
L'énergie est là, me submerge, et c'est trop d'un seul coup pour une si petite personne ! Je me lève et fais face à Louise. Elle a l'air fatigué par l'effort qu'elle vient de fournir. Alors, écoutant mon instinct, je lui prends les mains et lui redonne un peu de cette énergie. Le contact est intense. Nous ne disons mot, mais la communication qui s'est installée entre nous est toute autre. Elle est Amour. Amour Universel. Amour de son prochain. Amour de tout chose. J'ignore combien de temps dure cet échange, mais il me semble infini. Nous tombons ensuite dans les bras l'une de l'autre, et tout ce que je peux lui dire, c'est "merci". Je n'en finis plus de la remercier. Grâce à elle, je n'ai plus mal. Grâce à elle, je ne souffre plus. Je me sens à nouveau forte et pleine de vie. Je suis à nouveau prête à affronter le monde. Je sais sans savoir pourquoi que les choses ne pourront désormais qu'évoluer dans le bon sens pour moi...
Quand je retourne voir Richard et Hélène, à peine suis-je entrée dans la boutique que Richard s'écrie avec un grand sourire : " Ah ! Ca y est ! Enfin !"
Etais-je donc la seule à ne rien voir ? Etais-je à ce point aveugle ? Ou bien était-ce le passage obligé pour moi pour reprendre ma vie en mains ?
Quelle que soit la réponse, une chose est sûre : je ne m'oublierai plus jamais en chemin... Et si plus tard il m'est arrivé de douter, de me sentir perdue, il me suffit à chaque fois de repenser à ces quelques mois de calvaire pour retomber sur mes pieds. Désormais, je ne serai plus victime de moi-même. Je suis maîtresse de ma vie, fille de la terre, du ciel, de l'eau et du feu. Je suis énergie, vibrante et douce à la fois. Je suis... tout simplement...
lundi 9 mai 2016
Une veste style fin XIXème...
Bonjour à tous !
En attendant un prochain chapitre de "Et ainsi, je (re)nais...", je vous propose de découvrir la nouvelle veste que je me suis confectionnée récemment.
Il s'agit du modèle court du Simplicity 7643, que voici.
Ce que j'aime dans ce modèle, c'est son côté chic et romantique...
Pour ma veste, j'ai choisi un tissu assez épais. Comme je ne voulais pas de fourrure (même fausse) pour le col, j'ai pris le parti d'utiliser un seul et même tissu. J'ai donc pris l'envers pour le corps du vêtement, et le recto pour le contraste du col et des bas de manches. Et voici ce que ça donne !
La difficulté sur cette réalisation sont les manches avec un pli creux sur le dessus et un pli plat de part et d'autre. Mais pour un premier essai sur ce type de plis, je suis assez satisfaite ! Petit bémol toutefois sur l'ourlet du dos de la veste... Le tissu est vraiment épais et je n'ai pas pu obtenir un effet optimal !
Voilà ! J'espère que ce modèle vous plait !
Je vous dis à bientôt pour d'autres créations ! Et mon petit doigt me dit qu'on entendra vite parler de homestaging !
En attendant un prochain chapitre de "Et ainsi, je (re)nais...", je vous propose de découvrir la nouvelle veste que je me suis confectionnée récemment.
Il s'agit du modèle court du Simplicity 7643, que voici.
Ce que j'aime dans ce modèle, c'est son côté chic et romantique...
Pour ma veste, j'ai choisi un tissu assez épais. Comme je ne voulais pas de fourrure (même fausse) pour le col, j'ai pris le parti d'utiliser un seul et même tissu. J'ai donc pris l'envers pour le corps du vêtement, et le recto pour le contraste du col et des bas de manches. Et voici ce que ça donne !
La difficulté sur cette réalisation sont les manches avec un pli creux sur le dessus et un pli plat de part et d'autre. Mais pour un premier essai sur ce type de plis, je suis assez satisfaite ! Petit bémol toutefois sur l'ourlet du dos de la veste... Le tissu est vraiment épais et je n'ai pas pu obtenir un effet optimal !
Voilà ! J'espère que ce modèle vous plait !
Je vous dis à bientôt pour d'autres créations ! Et mon petit doigt me dit qu'on entendra vite parler de homestaging !
vendredi 6 mai 2016
Et ainsi, je (re)nais... 2
Mon mari me soutient. Mon fils me soutient. Mes parents aussi. Mais ils ne sont pas les seuls. Ma soeur aussi s'inquiète et cherche comment m'aider.
Certains disent que l'enfant qui naît choisit sa famille. Il choisit de naître de telles ou telles personnes car son essence sait qu'ils lui permettront d'accomplir son chemin de vie, quel qu'il soit, avec ses bonheurs et ses difficultés. Si cette théorie est juste, alors j'ai vraiment bien choisi ma famille ! Chacun, à son niveau, me permet de progresser, d'aller toujours plus loin dans ma quête personnelle. Ce chemin est parfois cahotique - ce récit en est la preuve - mais quelle route n'a pas d'ornières ?
Ma soeur, donc, veut m'aider, et à grands renforts de blogs, sites internet et forums, finit par me parler de minéralogie. J'ai déjà, par le passé, expérimenté différentes techniques de soins avec les minéraux. Et lorsque ma soeur me parle de la minéralogie comme d'une aide possible, je suis surprise d'avoir à ce point occulté ce qui était devenu si naturel dans ma vie quotidienne avant que nous ne revenions dans la région qui nous a vue grandir. Mais de cela, je vous en parlerai plus tard afin que vous compreniez mon cheminement. Pour l'heure, je réapprends que chaque pierre a une constitution moléculaire propre, et par là-même des vertus particulières. Les pierres sont constituées en grande partie d'eau, et le corps humain contenant quatre-vingt-dix pour cent d'eau, les deux corps entrent en résonnance l'un avec l'autre et intéragissent. Selon ma soeur, la malachite est la pierre qu'il me faut car agit au niveau des douleurs.
A cette époque, je ne peux pas encore conduire sur de longues distances. J'ai besoin d'un chauffeur. Et connaissant l'attrait de mon père pour les pierres, c'est sur lui que ça tombe ! Nous voici donc partis pour une boutique spécialisée qui m'a été recommandée par Louise, située à plusieurs dizaines de kilomètres de chez moi.
C'est là que je rencontre Richard et Hélène. A première vue commerçants, le doute sur l'étiquette que je leur ai apposée s'insinue en moi lorsque, demandant conseil sur la pierre qui pourrait atténuer mes douleurs, Richard me répond qu'il veut bien me vendre une pierre, mais qu'elle m'est inutile car la réponse à mon problème est en moi... Etrange... Et pas très commerçant ! J'ignore s'il fait ça avec tout le monde, mais si c'est le cas, je ne suis pas certaine qu'il fasse beaucoup de profits !
Comme il me semble étrange, cet homme un peu bourru, qui sans me connaître m'édicte une vérité à laquelle j'avais pensé sans vouloir la regarder en face ! Et lorsqu'il ajoute que si je le souhaite, je peux revenir discuter avec lui, alors là, il m'intrigue encore plus ! J'espère que ce n'est pas un gourou à la manque qui essaie de m'enrôler ! D'un autre côté, il a bien vu que mon père est là ! Un gourou oserait-il profiter du désarroi d'une personne affaiblie alors que l'un de ses piliers est à côté ? Ce serait un gourou très peu perspicace, et il ne pourrait par là même pas exercer sa profession sectaire bien longtemps !
Le commerçant me dit différentes choses que j'ai oubliées mais qui résonnent en moi, au plus profond de mon être. J'entends ces mots que je ne veux pas entendre, que je ne peux pas entendre, et je me dis : "Mais de quoi il se mèle, celui-là ! Comme s'il me connaissait !" Mais la vérité, c'est qu'à cet instant, j'ai l'impression qu'il me connaît mieux que moi-même. Et c'est perturbant... Très perturbant...
Bien vite, nous repartons car je ne peux plus tenir debout. J'ai le corps coincé dans un outil de torture et la tête dans du coton. J'ai hâte de mettre mon nouveau collier de malachite et de voir ce qui se produit ! Et stupeur ! Dès que mon père m'accroche le collier - mes mains ne me permettent plus ce genre de mouvements - je sens une douce énergie frémir depuis mon cou jusque dans mes épaules et mon dos. Tout le haut de mon corps est chaud, mes muscles se détendent un peu. La douleur m'est plus supportable, comme après un de soins de Louise.
Le temps passe. Je vais toujours chez Louise. Cela me fait du bien. J'ai même repris le travail, mais plus en centre hospitalier. Ce n'est pas fait pour moi. Je retourne vers la gériatrie. J'écris toujours, et cela m'apaise et me questionne en même temps. Régulièrement, les paroles de Richard me reviennent en mémoire. Je sais qu'il me faudra aller le voir bientôt. J'ai besoin de réponses et j'ignore pourquoi, mais je suis certaine qu'il pourra m'en donner. Je n'ai pourtant pas de question précise ! Seulement une volonté de me battre pour m'en sortir. Tout ce que je sais, c'est que je dois aller le voir. Alors je prends mon courage à deux mains et je l'appelle. Lorsqu'il me dit se souvenir de moi, je suis surprise. Il y a pourtant plusieurs semaines que je suis venue !
Lorsque j'arrive au magasin, je ne sais pas trop quoi lui dire. Mais qu'est-ce que je fais là ? Quelle idiote je suis, d'arriver comme ça, de prendre de son temps alors que j'ignore même par où commencer ! Alors, c'est lui qui parle. Je me sens en confiance. Et pourtant, sa vision des choses me perturbe.
- Les problèmes des autres ne sont pas les tiens ! me dit-il. Ce n'est pas ton problème !
- Oui, mais quand même ! Je ne peux pas rester de marbre face aux problèmes des patients !
- Je ne te dis pas de rester de marbre, mais de lâcher-prise. Tu as assez à faire de tes propres angoisses ! Pourquoi t'approprier celles des autres ?
Je dois admettre qu'il n'a pas tort... mais quand même... Peut-être suis-je trop altruiste ?
Nous parlons pendant un long moment. Tout ce qu'il me dit me semble tellement naturel, mais tellement difficile à assimiler ! Je ne me souviens plus des choses qu'il m'a alors dites, mais je me rappelle m'être fait la remarque que, sans saisir tous les tenants et aboutissants de ses paroles, au fond de moi, je comprenais, je prenais conscience de quelque chose...
dimanche 1 mai 2016
Et ainsi, je (re)nais... 1-2
Avez-vous déjà eu l'impression de croiser un étranger dans votre miroir ? Et bien, à ce moment-là, c'est ce que je ressens. Je me regarde mais je ne me vois pas. Je ne me reconnais pas. Qui est cette femme au regard vide, au visage éteint ? Où est passé son sourire ? Où est passée sa bonne humeur ? Son amour de vivre ?
Je souffre, mais je ne suis pas la seule. Je vois mon mari impuissant face à ce qui m'arrive. Quelle preuve d'amour que de supporter mes angoisses, de continuer à me dire qu'on trouvera ce qui cloche, d'essayer de me réconforter. Je vois ma mère et ce regard désemparé qui me dit qu'elle souffre pour moi, avec moi. J'ai envie de lui crier : "Non ! Arrête ! Tu n'as pas à prendre ma douleur ou c'est toi qui te retrouveras dans mon cas ! Tu n'as pas à supporter ça !" Mais vous savez comment sont les mères. Elles ne supportent pas de voir la chair de leur chair dans le désarroi. Et moi-même, en tant que mère, je vois mon fils qui s'inquiète, qui aimerait retrouver sa maman, celle qui est pleine de vie, qui plaisante, qui le cajole, qui le gronde. Je tente de le rassurer, de lui dire que ce n'est qu'une mauvaise passe, que ça changera bientôt. Je me demande si j'arrive à le duper ou s'il me dit "d'accord" seulement pour que je ne m'en fasse pas pour lui ; une manière pour lui de me dire que, malgré ses six ans, il est fort et que si besoin est, il le sera pour nous deux. Mon amour pour lui me tire des larmes, son amour pour moi aussi.
Je veux me sortir de là, m'évader, échapper à l'angoisse qui m'oppresse. Alors, je commence à écrire. Je m'envole dans un monde magique peuplé de fées et d'elfes, de reines maléfiques mais aussi de beauté et d'amour. Amour de la nature, amour de la vie, amour de l'essentiel où toute énergie circule librement. Je revis dans le monde de Lonicéra, à travers Lonicéra, cette humaine devenue fée (cf la page Bibliographie). J'ignore encore que je me raconte, que je relate de manière romancée des expériences que je vivrai plus tard.
Comme tenir un stylo m'est douloureux, presque impossible, je tape directement sur le clavier de l'ordinateur. Je suis contente de voir que je suis encore capable de faire quelque chose de mes dix doigts ! C'est la seule chose dont je suis capable en ce moment. Je suis cantonnée à la maison, assommée par ces fichus médicaments qui ne calment pas ma douleur. Alors quelle joie de prendre conscience qu'il me reste un pouvoir créatif que je peux mettre à exécution ! Mais personne ne le sait. Je ne veux pas partager ces instants avec ceux qui me soutiennent pourtant de toute leur âme. C'est l'univers qui me soulage et j'ai peur qu'ils pensent que leur abnégation ne me suffit pas. C'est idiot, je sais, mais je suis tellement mal que j'ignore si je suis encore très rationnelle ! J'ai l'impression que si j'arrive à aller au bout de cet écrit, une partie de moi ira mieux. J'aurais livré une partie de moi que j'ai plus ou moins conscience d'avoir refoulée depuis les années, et j'y verrai mieux. Ecrire me soulage, écrire guérit mon âme à défaut de soigner mon corps. Mais ce n'est pas suffisant. J'attends plus.
J'attends, j'ai l'impression de ne faire que ça. Je reste passive face à ce qui m'arrive, comme si j'allais accepter sans me battre. Avec le temps, la résignation s'installe et le déclic ne vient toujours pas. Je me traîne, je ne suis qu'une loque. Et j'ai honte de montrer cette image de moi à ceux que j'aime...
Ma mère s'inquiète. Elle a besoin d'extérioriser et parle de mon mal-être autour d'elle. Je n'aime pas qu'elle fasse ça. Je ne veux pas que les gens aient pitié de moi. Et pourtant, c'est à ce moment que je vais commencer à renaître.
Elle a parlé de mon problème avec l'une de ses amies. Celle-ci a elle-même une amie qui retire les douleurs. Elle se propose de lui parler de moi et que nous nous rencontrions si tout le monde est d'accord. Personnellement, je veux bien tout essayer !
Il ne me reste plus qu'un scanner à passer avant d'être orientée vers un centre de fibromyalgie. Mais je n'arrive pas à me décider à aller au centre d'imageries médicales. Je sais ce que signifie la fibromyalgie : pour moi, c'est l'équivalent de la voie sans issue. "On ne trouve pas ce que vous avez, alors on va tester des médicaments et on verra bien ce que ça donne ! Peut-être que ça marchera, qui sait ?"
J'ai lu que le taï-chi, aidant à une circulation plus libre des énergies dans le corps, soulageait un peu ce type de douleurs. Alors peut-être que Louise pourra m'aider !
Lorsque je la rencontre, je la vois à peine. Tout ce que je remarque, c'est son regard bienveillant et je me mets à pleurer, comme ça, comme une supplique, un appel au secours. Elle me parle mais ses mots ne s'impriment pas dans mon cerveau. Ils me touchent directement au coeur alors que leur sens m'échappe au fur et à mesure qu'ils sont énoncés. Je suis juste capable de m'allonger sur le ventre lorsqu'elle me le demande. Il n'y a que dans cette position que la douleur semble poins forte. Je suis même incapable de lui dire précisément où j'ai le plus mal, puisque la douleur est intense et se diffuse dans tous mes membres.
Soudain, je sens la chaleur qui émane de ses mains. Je ressens la douleur qui monte en flèche sous forme de spasmes intenses qui m'empêchent de respirer. "C'est normal, me dit-elle. C'est que ça agit."
De toute manière, un peu plus ou un peu moins, c'est du pareil au même ! La différence, c'est que cette fois, la digue cède. Je pleure toutes les larmes de mon corps, les plus profondes, celles qui ne voulaient pas sortir de peur que l'on m'entende et que l'on s'inquiète encore plus.
Quand Louise a fini, je suis vidée. J'ignore même comment et quand elle regagne la sortie. Je suis dans une telle brume que je vais me coucher et je dors plusieurs heures d'affilée ! Oui ! Je dors ! C'est incroyable, n'est-ce pas ? Cela faisait une éternité que ça ne m'était pas arrivé ! La douleur ne me laisse jamais de répit... excepté à ce moment précis.
Après quelques jours, je me décide à appeler Louise pour lui parler de mon ressenti. La douleur est toujours aussi présente, mais il me semble être plus sereine. Nous convenons aussitôt d'un autre rendez-vous et ce sera ainsi pendant environ deux mois. Deux mois pendant lesquels Louise me reçoit chez elle pour me prodiguer ses soins. Deux mois pendant lesquels une femme que je ne connais pas me donne de son temps et de son énergie sans rien demander en retour. Et même quand je veux lui donner quelque chose, elle refuse. Je crois que je n'avais jamais rencontré une personne faisant preuve d'un tel altruisme, à part peut-être ma propre mère...
Ma mère qui, pendant ces deux mois, m'accompagne chaque semaine car je n'ai pas la force de conduire et que mon mari travaille. Quelle est d'ailleurs sa joie - et sa peur - le jour où je lui dis que je peux maintenant prendre le volant ! Les douleurs se sont estompées progressivement mais n'ont pas tout à fait disparu. Mais au moins me laissent-elles tranquille plus souvent.
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