dimanche 22 mai 2016

Et ainsi... j'aime.

Aujourd'hui plus que jamais, nous avons besoin d'aimer et de nous sentir aimés.

N'en avez-vous pas assez d'entendre des personnes désabusées se plaindre pour tout et pour rien ?

" Oh ! Il fait pas beau aujourd'hui ! Pfff... Forcément, c'est aujourd'hui que je voulais aller à la mer !" Eh bien ! Enfilez un imper et des bottes et allez-y !

" Oh là là ! Tu as vu Machin ? Il a changé de lunettes ! Qu'est-ce que c'est moche ! " Peut-être dans votre idée ! Mais dans la sienne, s'il a choisi cette paire de lunettes, c'est que ça lui plait ! Alors, arrêtez de juger !

Et si, au lieu de nous plaindre à tout bout de champ, nous essayions d'envoyer de l'amour autour de nous ! Faites l'essai un instant : fermez les yeux et pensez à une personne qui vous est très chère. Pensez à elle et laissez l'amour que vous avez pour elle vous inonder. Une fois que vous ressentez ce sentiment de plein amour, émettez l'intention que vos amis, votre famille, vos voisins, et le monde entier ressente un tel amour... Vous verrez, ça marche ! On se sent tellement mieux lorsqu'on déborde de cet amour universel !


Depuis que je suis enfant, je suis convaincue que l'Amour fait tout. Et aussi loin que remonte ma mémoire, j'ai travaillé sur moi pour que cet Amour soit toujours présent.
Vers l'âge de 8 ans, une image m'apparaissait régulièrement en rêve : j'étais adulte, concubine sous quelque dynastie chinoise où j'intriguais pour conserver mon statut de favorite. Tous les coups étaient permis, et ainsi je pouvais garder une emprise sur ce qui m'entourait. A cet âge, je ne savais pas ce qu'était réellement une concubine, ni les dessous perfides du pouvoirs. Et pourtant, tout cela me semblait tellement réel ! Comme une réminiscence d'une vie antérieure. C'était vraiment troublant et ces images m'ont suivi pendant toute mon enfance et mon adolescence. Malgré mon jeune âge, je l'analysais alors comme une mise en garde : je ne devais pas reproduire ce même schéma. Je ne voulais pas être cette femme dépourvu de bonté et d'honnêteté. Je ne voulais faire souffrir personne, contrairement à ce que faisait la concubine. 
Mon caractère d'alors était tel que je pouvais parfois être blessante dans mes propos, alors qu'à mon sens, je n'édictais que des évidences. Ma spontanéité et mon honnêteté étaient souvent poussés à l'extrême et je devais apprendre à y mettre un peu plus de diplomatie. Avant ce rêve, je ne savais pas encore que le poids des mots peut apporter de grands maux. Cette confrontation avec la concubine m'en fit prendre conscience. C'est pourquoi, à partir de ce jour, je commençais à ériger des barrières avec des règles très strictes qui me permettaient de rester fidèle au sens que je voulais donner à ma vie. Je voulais qu'elle ne soit qu'Amour. 
Alors, lorsque je me rendais compte que j'avais été blessante, ce qui malgré tout m'a suivi très longtemps (et je ne nierai pas ne jamais l'être aujourd'hui encore ; qui le pourrait ?) l'image de moi/concubine m'apparaissait à nouveau et me rappelait à l'ordre.
Plus tard, au collège, je continuais sur ce chemin. Je n'étais pas précisément le genre "populaire"... J'avais des lunettes, j'étais mal habillée (trop fine et grande pour trouver des pantalons adaptés), des cheveux tellement raides qu'ils étaient impossibles à coiffer... Bref, le genre de personnes qui préfère souvent se mettre en retrait. Mon hypersensibilité me faisait percevoir les injustices qui sont monnaie courante en cours de récréation, comme intolérables, et je le disais ! Je m'érigeais comme défenseur de la veuve et de l'orphelin. Bon, d'accord, au collège, des veuves, on n'en voit pas beaucoup, mais j'essayais de défendre ceux que les normes sociales rejetaient injustement. Cela me valait bien souvent d'être seule, mais je préférais cela plutôt que devoir supporter l'intolérance prépubère. 
Bizarrement, ceux dont j'étais souvent la cible venaient me voir lorsqu'ils avaient un problème. Ils venaient se confier à moi. Je me sentais valorisée par leur confiance d'un instant, car c'était de cela qu'il s'agissait : ils savaient que je n'irais rien répéter à personne, et que mon ouverture d'esprit leur permettrait d'avancer. Certains pensaient que je deviendrais nonne : "tends la deuxième joue", et tous ces trucs... Ils pensaient que j'allais à la messe tous les dimanche, car malgré leurs railleries, je continuais de les écouter... 
Pourquoi toujours tout ramener à la religion ? La foi est bien plus forte que la religion. Elle est Amour. Amour de son prochain quel qu'il soit. Amour de la nature. Sensations pleines et entières. La foi est la vie, l'amour de la vie, l'Energie est la vie. L'Amour universel est l'Energie créatrice et destructrice. L'Amour fait et défait...

J'aime mon prochain, et je suis fière de le crier haut et fort. 
Avez-vous remarqué à quel point certains peuvent être troublés lorsqu'on les regarde dans les yeux ? Avez-vous remarqué comme certains peuvent être renfermés sur eux-même, mais lorsqu'on leur sourit avec un regard bienveillant, leur visage s'illumine et la communication devient bien plus aisée ? Bien entendu, ça ne marche pas à chaque fois... Manifester de l'amour pour son prochain peut souvent être vécu comme une marque de faiblesse... Et pourtant, c'est une force ! Une force vitale !
Et même si certains me font souffrir, ou font souffrir le monde, quelle doit être leur souffrance pour pouvoir s'imposer cela !
La haine se propage facilement. L'amour demande davantage de travail, mais il en vaut vraiment la peine ! 

Un jour, lors d'un salon du livre dans le nord de la France, je discutais de mes romans avec un monsieur d'une soixantaine d'année. Celui-ci, bien que me semblant sceptique, m'écoutais attentivement. Soudain, il se mit à rire :
- " En fait, vous êtes peace and love !" me dit-il.
- " Et pourquoi pas ? Pourquoi l'Amour ne pourrait-il pas gouverner nos vies ? Pourquoi ne serait-il pas concevable de pouvoir donner à son prochain sans rien attendre en retour ? C'est l'Amour Universel qui nous donne notre force ! Je sais que tout n'est pas toujours tout rose, mais la vie n'a que la signification qu'on lui donne ! Voyez-la toute noire, et c'est ainsi qu'elle sera. Peignez-la aux couleurs de l'arc-en-ciel, et elle sera éclatante !"
Nous avons discuté pendant un long moment (il n'y avait pas foule ce jour là ! Mais cela a permis ce bel échange !), puis il est reparti. Quelques heures plus tard, ce monsieur est revenu, intrigué malgré tout par mes paroles. Le message était passé. Il m'acheta le premier tome et vous savez quoi ? Il m'offrit un livre qu'il était allé acheter exprès pour moi à la librairie à côté du salon : "Le livre des coïncidences" du Dr Deepak Chopra. Je ne savais que lui dire, alors je le pris dans mes bras, geste tellement simple mais que l'on n'ose souvent pas. Il parut gêné un instant puis s'abandonna à mon étreinte. Lorsque nous nous séparâmes, il me prit les mains et me dit simplement "merci".
-"Merci de quoi ? C'est vous qui m'avez fait un cadeau !"
Pour toute réponse, il me fit un clin d'oeil et partit. Si ce n'est pas ce sentiment d'Amour Universel, je ne sais pas ce que c'est !

Alors aimez-vous les uns les autres, que diable ! Vos vies n'en seront que plus emplies ! 

Et à vous qui me suivez, à vous qui riez devant ma naïveté, à vous qui pensez que je ne raconte que des bêtises, à vous qui comprenez et qui aimez, je vous le dis : JE VOUS AIME !

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